ARGENTIQUE
Depuis 2020, Romane Jacquin et Thinlay Silva Vincent se sont unis sous le studio Tyty et Romie.
Nous travaillons exclusivement à la chambre 4×5 afin de vous offrir des portraits d’une profondeur inimitable.
De la prise de vue au tirage, en passant par le développement dans notre laboratoire et le scan des négatifs, nous nous occupons de tout de A à Z.
KARISSA
MAELY
EVELYNE
LOUNA
FÉMÉNITÉ
NOTRE FACE CACHÉE
Depuis début 2020, le port du masque est devenu obligatoire en France.
Les visages disparaissent derrière ces bouts de tissus, et rendent les personnes petit à petit invisibles. Ces masques présents physiquement sur nos corps permettent alors soit de dissimuler nos sentiments, soit au contraire de les amplifier. Néanmoins, l’homme n’a pas attendu le port du masque pour dissimuler ses émotions dans un système sociétal où la pression est omniprésente.
Nous nous créons nous-mêmes un masque pour affronter les autres, chaque jour. La peur, l’anxiété, la colère, la joie… nous dissimulons ces émotions afin de pouvoir entrer dans les rangs des citoyens modèles. Nous avons tous au moins entendu une fois dans notre entourage la fameuse phrase « les garçons ne pleurent pas ». Pourquoi ? Robert Mauzi écrit en 1960 « l’homme du monde se compose de l’être profond et d’un masque, masque qui cache le premier sans l’effacer. Si l’on prend un masque,c’est moins pour se dissimuler que pour se reconnaitre : on veut ressembler à tout le monde, et par là on se rassure. »
Nous avons donc décidé de créer une série autour de cette idée de masque. Nous avons alors pris en photo douze personnes, et pour chacune d’elle nous avons réalisés deux
portraits. Le premier laisse apparaître le visage dégagé, avec une lumière similaire aux autres, tout comme le traitement. Le second portrait est masqué par un accessoire, avec une lumière qui varie selon les profils. Les premiers portraits semblent tous être les mêmes alors que les visages sont dégagés. Quant à la deuxième série, bien que les visages et les émotions soient masqués, les photographies diffèrent toutes, les personnes sortent des rangs mais parfoiselles interprètent des personnages …
Alors, où est le masque ?
